Peio Larralde et Baptiste Ducassou se sont qualifiés pour la finale des Masters de Bayonne. Une partie compliquée face à Mickaël Darmendrail et Andoni Iphar.

« Même si tout le monde nous disait qu’on était en finale avant l’heure, ça prouve qu’il faut jouer à la pelote avant de dire quoi que ce soit ». C’est ce que Baptiste Ducassou retenait après sa victoire aux côtés de Peio Larralde en demi-finale des Masters de Bayonne. Opposés à Mickaël Darmendrail et Andoni Iphar, ils partaient en effet avec l’étiquette d’ultra favoris. Sur le papier. Sur la kantxa, la réalité a été tout autre. Mickaël Darmendrail et Andoni Iphar sont arrivés sans pression et ont joué libéré d’entrée de partie. Agressifs dès les premiers points, ils ont bousculé leurs aînés, un peu plus timorés de leur côté (1-4 ; 6-10). « Les autres tiraient dans tous les sens, Iphar s’engageait à 400 %. […] Après on a resserré les boulons et durcit le jeu, ça nous a permis de recoller d’abord et de passer ensuite devant », raconte Baptiste Ducassou.

Après avoir égalisé à 14 partout, ils ont fait la course en tête sans toutefois réellement dominer leurs adversaires qui restaient très présents et motivés. Petit à petit, Larralde-Ducassou ont réussi à prendre une dizaine de points d’avance (31-21) qui les a mis à l’abris d’une éventuelle remontada de Darmendrail-Iphar. Ces derniers sont tout de même revenus à cinq points de l’égalisation (31-26) mais Larralde-Ducassou ont remis un coup d’accélérateur dans la dernière dizaine pour s’imposer 40-30. Darmendrail-Iphar n’ont pas démérité dans cette demi-finale qu’ils ont jouée à 100 %.

De leur côté, Peio Larralde et Baptiste Ducassou vont devoir élever leur niveau de jeu s’ils veulent l’emporter, dimanche, en finale face à Mathieu Ospital et Luis Sanchez, comme l’explique l’Itsasuar : « Mathieu Ospital est en super forme, il a enchaîné trois victoires de rang sur les derniers Masters. Il a montré un très haut niveau de jeu à Dax et au Berria. Dans cette modalité argentine, je pense que ce sera plus à l’avantage des qualités physiques de Sanchez que des miennes. Il va falloir que je me concentre sur le combat que j’ai avec lui et mettre Peio dans les meilleures conditions pour qu’il fasse ce qu’il sait faire le mieux : attaquer ».

D’un côté, on retrouve les vainqueurs des Masters du Pilotarienak (Larralde-Ducassou), de l’autre ceux des Masters d’Arcangues (Ospital-Sanchez). Cette finale s’annonce explosive. Rendez-vous dimanche, à partir de 11h. À 10h, en lever de rideau, les jeunes Julen Mariluz et Unai Etcheverry s’affronteront en tête-à-tête.

1/2 finale Masters

1/2 finale espoirs