Récent vainqueur, pour la quatrième fois, de la Liga Kutxabank, au Pays basque Sud, le champion de pelote multiplie les activités et a encore des ambitions pour les années à venir.

Hyperactif, déterminé, la tête sur les épaules, à 32 ans Dan Necol est au sommet de sa carrière de pilotari. Après un quatrième titre de la Liga Kutxabank remporté à pala larga en janvier dernier, il va tenter en octobre prochain de conserver son titre de champion du monde de pala corta, décroché en 2018 à Barcelone, aux côtés de Sylvain Brefel. Une histoire avec la pelote qu’il a tissée dès son plus jeune âge. Originaire de Saint-Geours-de-Maremne, dans les Landes, il a commencé la pelote à 7-8 ans, dans son club, spécialisé dans la pala. Il a vite accroché et faisait en parallèle du foot. À l’âge de 16 ans, il a dû faire un choix entre ces deux sports. « Je manquais de confiance, j’étais un petit gabarit. Dans le foot, je pense que j’aurais galéré même si je me débrouillais très bien », se souvient-il.

C’est comme ça qu’il a choisi la pelote basque et qu’il est parti au CREPS de Toulouse pour trois ans. « Ça m’a permis de découvrir rapidement le sport de haut niveau, ce qui me plaisait beaucoup », souligne-t-il. Après son passage au CREPS, il a décidé de revenir sur ses terres natales pour travailler aux côtés de son père dans l’entreprise familiale. « Les études, ce n’était pas mon truc. J’avais envie de vite travailler. Mon père avait une entreprise de transport, j’ai travaillé avec lui et il m’a fait passer mon permis poids lourds, ce qui m’a permis plus tard de rentrer dans la fonction publique au Sitcom de Bénesse-Maremne », explique-t-il. Il y travaille depuis douze ans maintenant.

Photos : Damien COLMET