La France commence mal

Les premières parties des 19^e Championnats du monde de pelote basque se sont jouées, ce dimanche soir, au Jai Alai de Biarritz, après la cérémonie d’ouverture.

634 athlètes, 36 pays, 5 continents sont rassemblés au Pays basque pour les 19^e Championnats du monde de pelote basque, au Pays basque. La cérémonie d’ouverture avait lieu, ce dimanche, au jai alai de Biarritz, en présence de milliers de spectateurs. Les 36 délégations qualifiées pour cette compétition ont défilé une à une. La France, tenante du titre et hôte de ces Championnats du monde, a défilé en dernier.

Puis les choses sérieuses ont commencé après les discours de la maire de Biarritz, Maider Arostéguy, Lilou Echeverria, président de la Fédération française de pelote basque et Xavier Cazaubon, président de la Fédération internationale de pelote basque. Ce sont les féminines à cesta punta qui ont démarré la compétition. La France affrontait l’Espagne, nation favorite de la compétition. Loreline Cariteau et Romane Mercadié se sont bien battues face à une équipe plus expérimentée. En première manche, la tension passée, les Françaises ont réussi à se maintenir face aux Espagnoles qui faisaient la course en tête (9-2 ; 12-10). En fin de manche, poussées par leur public à domicile, Cariteau-Mercadié ont fait vibrer les spectateurs en revenant à un point de leurs adversaires (13-12). Les Espagnoles n’ont pas tremblé et ont conclu la première manche 15-12.

“On est capables de les accrocher”

En seconde manche, les Espagnoles ont enclenché la troisième et n’ont laissé aucune chance aux Françaises qui se sont inclinées 15-6. Malgré la défaite, Loreline Cariteau et Romane Mercadié ont montré qu’elles pouvaient bousculer les Espagnoles, comme le souligne Loreline Cariteau : « on avait la pression mais on savait que les adversaires étaient plus fortes. On venait prendre de l’expérience, essayer de faire quelques points, apprendre à jouer en équipe. […] On n’avait pas forcément l’ambition d’aller les vaincre sur la première partie mais on voit qu’on est capables de les accrocher ».

En suivant, les hommes aussi étaient opposés à l’Espagne. Du côté français, on retrouvait Ludovic Laduche et Eric Irastorza. Côté espagnol : Iñaki Goikoetxea et Unai Lekerika. France-Espagne, c’est un choc que l’on a l’habitude de voir tout au long de l’année au Pays basque. Les parties sont généralement serrées et ce fut encore le cas pour ces Championnats du monde. Les Français ont connu un début de première manche compliqué. Menés 0-3, ils ont rapidement remis les pendules à l’heure (3-3) puis ont pris l’avantage. Goikoetxea-Lekerika étaient patients et attendaient le moment opportun qui arriva en fin de manche. Alors qu’ils étaient à un point de remporter ce premier set (14-12), les Français se sont laissés surprendre et se sont inclinés 15-14.

“On fait trop de fautes”

Coup de massue. En début de seconde manche, ils ont eu du mal à repartir et étaient de nouveau en mauvaise posture, menés 0-5. Rebelote. Ils égalisent (5-5), passent devant et cette fois, arrivent à empocher cette manche sur le fil 15-13. Dans la troisième manche, les Espagnols ont eu plus de sang froid. Au coude à coude dans les premiers points (3-3 ; 4-4), soutenus par leur public, les Français résistaient aux attaques des Espagnols. Mais ils ont commis trop de fautes pour espérer l’emporter. Goikoetxea-Lekerika s’imposent 10-6 dans cette troisième et dernière manche.

Une première partie compliquée en Championnat du monde senior pour Ludovic Laduche qui, en plus, a cassé son gant à trois reprises durant la rencontre. « Objectivement, on doit gagner la première manche. La seconde, on la commence très mal, on fait trop de fautes. On n’a pas joué le jeu qu’on a dit qu’on allait mettre en place. […] Malgré les péripéties de Ludo avec ses gants, il y a des points positifs, il faut les analyser, jouer les autres parties et se qualifier pour les demi-finales de jeudi », confie Eric Irastorza.

Découvrez le programme de ce lundi 29 octobre ci-dessous :

Fronton 30 m – FAL Biarritz

À partir de 14h :